Pour accélérer les rénovations globales des logements les moins performants (classes F et G du DPE), un parcours spécifique sera privilégié avec a minima 2 gestes d’isolation et le traitement de la ventilation pour déboucher sur un saut d’au moins deux étiquettes de DPE. Les subventions seront ajustées en fonction des caractéristiques des logements pour encourager ces rénovations d’ampleur.
AIDES ACCRUES POUR LES MÉNAGES MODESTES:
Les aides seront particulièrement généreuses pour les ménages très modestes, couvrant jusqu’à 90 % du montant des travaux, en plus des primes des certificats d’économies d’énergie. Les ménages modestes bénéficieront d’une prise en charge à hauteur de 80 %, tandis que les ménages aux revenus intermédiaires recevront 40 % de prise en charge.
CHAUFFAGE DÉCARBONÉ ET CONFORT D’ÉTÉ:
Dans un objectif de sortie des énergies fossiles, les installations de systèmes de chauffage décarbonés, notamment les pompes à chaleur air-eau ou géothermiques, seront privilégiées. De plus, les travaux assurant le confort d’été seront également éligibles aux aides, afin de réduire les bouilloires thermiques et d’améliorer le confort thermique pendant la période estivale.
RESTE À CHARGE ET ENJEUX À ADRESSER:
Cependant, des questions subsistent concernant le reste à charge pour les ménages, malgré les avancées notoires. Des critiques émergent également quant à la disparition de l’objectif BBC (Bâtiment Basse Consommation) et la nécessité d’une consolidation de la mobilisation des collectivités locales.
(Source: Dossier de presse France Renov’ – www.actu-environnement.com – www.batiactu.com)
CÔTÉ CAMEO – UN DES MANDATAIRES DU DISPOSITIF DES CEE, ON PENSE COMME D’AUTRES QUE CES CHANGEMENTS :
- bouleverseront le dispositif des CEE, tout en apportant des réponses concrètes aux problématiques de fraudes de la part de certains acteurs qui ont profité des systèmes en vigueur jusqu’à présent
- entraîneront une baisse des gisements exploitables et donc des tensions sur le dispositif des CEE pour les obligés, alors que les objectifs de l’obligation sont déjà élevés (reste à voir comment le dispositif des CEE va évoluer à ce sujet)
- se traduiront par des difficultés significatives dans la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs nationaux de rénovation énergétiques dans le résidentiel (200 000 rénovations pour 2024), à la vue des moyens prévus côté accompagnateurs renov’
Encore beaucoup de détails à clarifier dans un secteur qui bougeait déjà souvent !
Nous nous maintiendrons bien entendu informés à travers nos réseaux d’experts et notre positionnement multi-obligés.
N’hésitez pas à contacter nos experts pour des questions relatives à ce sujet.